"Fain, would I love to take you with me But little bird, don't wanna set free You seem to be comfortable with these shackles you drag all the time You will know my destination when you free up your mind From the golden cages"

Tu es né où et quand ?
Je suis né à Dakar...
Il y en a beaucoup qui disent... Wikipédia, parfois, dit que je suis né à Saint-Louis du Sénégal. Mais je suis né à Dakar.
En 75.

Petit, c'était quoi ta passion ?
C'était de jouer. Avec mes amis.
De faire des bêtises.
[rires] Par exemple, imiter des super-héros que je voyais parfois à la télé. Au point de sauter d'un premier étage, en croyant que je savais voler. Et je me suis retrouvée avec une jambe cassée.

C'est quoi ton métier ?
Je suis créateur, donc artiste musicien. Et écrivain., parce que j'écris aussi des scénarios de films et tout ça. Donc voilà, je suis artiste.

Qu'est-ce qui te fait vibrer dans la Soul Music ?
Je pense que le simple fait que ça s'appelle "Soul Music" et que pour moi "Soul", c'est "soul", l'âme !
Et pour moi c'est vraiment une manière de faire ressentir ce qu'on a dans l'âme.
Et quand j'étais petit, j'avais écouté des vinyles ainsi que des cassettes de Billie Holiday, d'Aretha Franklin, de la Motown et je pense que ceci a été une grande influence dans ma carrière. Donc ceci, en plus de mon héritage africain avec la musique de Fela Kuti et la musique nationale du Sénégal, et la musique rumba et tout ça. Donc toutes ces influences font de moi ce que je suis aujourd'hui, musicalement.

Quelle est la chanson que tu aurais aimé écrire ?
"Sitting on the Dock of the Bay" d'Otis Redding.
[ Pour quelles raisons ? ]
Parce que... Parce que les mélodies sont nostalgiques. Et pour moi, ça parle aussi de ce combat de la vie. Et pour moi, la vie est un combat. Donc tous les jours, il y a un nouveau défi.

C'est quoi le style Faada Freddy ?
C'est la soul propre. Et à base organique, donc sans artifice, sans guitare, sans basse. Donc voilà, jusqu'ici, même si je joue beaucoup d'instruments, pas mal d'instruments, l'instrument majeur reste le corps et la voix.

Quelques mots sur ton album "Golden Cages" ?
J'ai voulu qu'on prenne des décisions nous même, que la masse apprenne à se libérer de l'emprise des téléphones portables, de l'IA, des "confinements", que l'humain reprenne sa liberté et surtout que l'humain apprenne à penser de lui-même. Donc c'est un album destiné à la liberté.

[ Merci beaucoup Faada ! ]

Merci à vous.