C vos questions. Juin 2024
C vos questions
06/06/2024 - Lu 1416 foisBonjour !
Très heureux de vous retrouver pour cette troisième séance de questions / réponses. Vous savez que l'objet de ce rendez-vous est de répondre à vos questions.
Nous avons aujourd'hui deux questions.
Alors, nous vous recevons aujourd'hui dans le nouveau site de l'Accueil de l'Hôtel de Ville et d'Agglomération, notamment l'Etat civil pour les cartes d'identité, les passeports et puis pour tous les renseignements que vous pouvez avoir. Nous avons tout réaménagé ce site et vous y êtes bien sûr les bienvenus.
Alors deux questions.
La première question est de Gabriel qui demande quand seront dévoilées les images de notre futur Palais des Sports et quel est le calendrier des travaux ?
Comment sera organisé le parking sachant que La Meilleraie actuelle ne sera pas détruite et que le futur palais disposera de 1 000 places de plus en tribunes ?
Alors pour ce qui est du nouveau projet, nous sommes vraiment dans l'actualité puisque le jeudi 30 mai après-midi, le jury s'est réuni pour faire un choix entre trois candidatures. Un choix a émergé avec un oeil très favorable de l'ensemble du jury. Il est encore trop tôt pour donner les images, pour présenter le projet. Parce que traditionnellement, d'abord, il faut que nous confirmions aux architectes qu'ils sont retenus. Et puis ensuite, il y a toujours des petits détails à peaufiner avec eux avant de présenter un projet définitif. Ce que nous ferons le plus vite possible pour que les Choletais puissent comprendre ce que sera ce Palais des Sports, avec à côté La Meilleraie, qui demeurera pour le moment, parce que nous avons une réflexion sur le Parc des Expositions : est-ce que nous le maintenons là où il est aujourd'hui en le rénovant ?
Est-ce que nous faisons un nouveau Parc des Expositions en périphérie de la ville ?
C'est une question à laquelle nous n'avons pas encore répondu.
On va y travailler. La question qui était posée aussi, c'est le parking.
C'est vrai qu'on est parti sur une jauge de 6 000 places dans la nouvelle salle. Autant dire qu'il faudra beaucoup de parkings. Alors nous allons réinvestir la partie arrière de La Meilleraie pour du parking.
Et puis il y a un élément important : c'est qu'en septembre, nous aménagerons une passerelle au dessus de la Moine, entre la partie Boulodrome et la partie Meilleraie, ce qui fera que nous pourrons mutualiser un certain nombre de parkings. Alors évidemment, ça fait un petit peu de marche quand on se gare éventuellement rue Saint-Melaine, sur le parking du Boulodrome ou d'Interlude pour aller jusqu'à La Meilleraie.
Mais enfin quelqu'un qui va au football à la Beaujoire, il faut qu'il marche aussi entre le parking et le stade, donc ce n'est pas insurmontable. Tout sera organisé.
Et je rappelle aussi que sur le parking de La Meilleraie, nous aurons désormais d'abord un parking mieux tracé, et puis ensuite des ombrières qui permettront la création d'électricité pour nos bâtiments et particulièrement pour Glisséo, qui est dans un rayon de moins de deux kilomètres. D
onc tout ça est un ensemble et dès que nous aurons affiné le projet de Palais des Sports, nous pourrons présenter tout cet ensemble à nos concitoyens et nous serons très heureux de partager ce projet. Évidemment, avec Cholet Basket, qui parallèlement doit se renforcer pour se situer dans les meilleures équipes de France.
Surtout avec ce Palais des Sports qui sera aménagé avec une priorité bien sûr pour Cholet Basket, l'équipe résidente professionnelle.
Gilles Bourdouleix, Maire de Cholet et président de Cholet Agglomération, répond aux Choletais
La deuxième question m'est posée par Danielle, qui m'indique qu'en mars, son médecin traitant est parti, a pris sa retraite. Il lui est impossible d'avoir un rendez-vous et d'être suivie chez un autre généraliste. Et elle n'est effectivement pas la seule dans cette situation. Beaucoup de Choletais le sont.
Elle note que nous ne sommes pas responsables au niveau de la Ville ou de l'Agglomération de cette pénurie de médecins, mais demande ce que nous pouvons faire pour essayer de trouver des solutions.
Alors la santé publique relève de l'État. Et depuis des années, l'État a été défaillant sur les choix politiques en matière de santé publique et notamment de formation des médecins.
Le problème aujourd'hui, c'est que nous avons toute une génération de médecins qui part en retraite et une génération qui en plus avait un mode de travail qui n'est pas celui des jeunes médecins qui arrivent. Et pour remplacer un médecin qui part à la retraite, en ce moment, il faut entre deux et trois praticiens, et c'est très compliqué.
Et il faut effectivement que les collectivités prennent le relais. Alors il ne faut pas dire non plus n'importe quoi.
Je lis beaucoup de choses dans la presse, qu'on n'aurait pas agi, etc. Il faut savoir qu'on peut agir dans un cadre. On ne peut pas comme ça se substituer à l'État aussi facilement qu'on l'imagine. Je voyais une comparaison avec la commune de Coron, dans l'agglomération, qui a créé un centre municipal de santé.
Sauf que Coron se situe dans ce qu'on appelle une ZIP, c'est-à-dire une Zone d'Intervention Prioritaire qui permet d'avoir des aides, un soutien de l'Agence Régionale de Santé, c'est-à-dire de l'État, pour créer un centre municipal de santé. Nous ne sommes pas en ZIP à Cholet et dans la première couronne.
Nous avons obtenu l'année dernière, et je salue le travail acharné de mon collègue Conseiller municipal et intercommunal, Antoine Rameh. Nous avons obtenu l'année dernière d'être en ZAC, qui est un système intermédiaire, Zone d'Action Complémentaire, qui nous permet d'agir et de recevoir des aides de l'Agence Régionale de Santé. Et c'est pour cette raison que nous avons franchi un nouveau cap.
Nous avons inscrit pour trois ans plus de 600 000 euros au budget de l'Agglomération.
Nous avons un soutien, pour trois ans également, de 200 000 euros de l'ARS et nous allons pouvoir inciter les médecins, leur donner une subvention pour s'installer, les accompagner.
Et nous sommes dans le projet d'un Centre Municipal de Santé qui fera que nous accueillerons des médecins, pour ceux qui le souhaitent, salariés de la Collectivité.
Ce n'est plus un problème. On peut tout à fait avancer.
Mais je le répète, un certain nombre de décisions que nous avons prises dans ce domaine relèvent d'une possibilité donnée par l'inscription en ZAC. Donc, quand on nous dit "il y a dix ans, on a proposé ça", je suis désolé ! Il y a dix ans, on ne pouvait pas le faire, ou alors ça aurait eu un coût invraisemblable.
Et je le redis aussi : nous sommes obligés de compenser l'absence de réponse politique de l'Etat dans la santé publique. Nous allons accompagner et j'espère que nous aurons des réponses rapides de médecins. Et je dois dire qu'il y a déjà des pistes intéressantes.
Parce que nous savons qu'il y a aujourd'hui des milliers de Choletais qui sont en difficulté pour trouver un médecin.
Avec les conséquences que ça a, on le sait : c'est un recours plus fréquent aux urgences au Centre hospitalier, avec un engorgement des urgences.
Tout ça aussi mérite d'être réorganisé. C'est donc un projet plus large pour la santé, ici à Cholet.
Et je veux rassurer Danielle, nous travaillons avec beaucoup de force et d'engagement pour essayer de résoudre cette question médicale, ici à Cholet, dans le Choletais.
Merci à vous de votre attention et rendez-vous bientôt pour d'autres questions / réponses.