[ Allez, let's go ! ]

Tu es né où et quand ?
Je suis né à Chartres, le 18 avril 73.

C'est quoi ton métier ?
Je suis comédien. [ C'est tout ? ]
Ça fait déjà beaucoup de choses, en un métier ! [ rires ]
C'est-à-dire qu'entre jouer au théâtre, jouer au ciné ou dans des séries, faire des voix, faire du théâtre d'entreprise, faire du doublage, ça fait beaucoup en un seul métier !

Comment es-tu arrivé dans le monde du cinéma ?
Par mon agent, par des castings que j'ai passés, que j'ai eus. Par une rencontre aussi, avec Thomas Lilti, qui a beaucoup aimé ce que j'avais proposé en casting et donc qui m'a engagé dans un de ses films.
Puis après dans la série "Hippocrate". Dans "Médecin de campagne" au début, puis après dans la série "Hippocrate".

C'est quoi ta marque de fabrique ?
Un style que j'espère ont beaucoup de comédiens : c'est la sincérité. Et puis jouer le plus naturellement possible, mais tout en...
sans chercher trop de psychologie, en cherchant dans le corps...

Tu nous pitches "Miséricorde" ?
"Miséricorde", c'est l'histoire de Jérémie qui revient dans son village natal, le village aussi où il a fait son apprentissage de boulanger. Il revient pour la mort de son ancien patron, boulanger.
Et il y retrouve le fils de cet ancien patron qui était son copain quand ils étaient jeunes. Et il va être hébergé par la femme de son ancien patron et il va se passer plein, plein de choses entre ces personnages, avec d'autres qui vont arriver.
Le curé et un vieil ami qui s'appelle Walter. Et puis les gendarmes.
Moi, je suis un des deux gendarmes.

3 bonnes raisons d'aller voir le film...
La première raison, c'est le cinéma d'Alain Guiraudie, qui est un cinéma qui est toujours, qui est toujours particulier, qui est un peu à la marge, mais qui est un vrai cinéma d'auteur et ancré dans les régions. Là, c'est tourné dans les Cévennes, dans le sud de l'Aveyron.
La deuxième, c'est aussi Félix Kyzyl. C'est une super, super, super découverte, super acteur qui qui va vraiment exploser grâce à ce film, en tout cas je l'espère pour lui.
Et la troisième raison, ce seraient les Cévennes.
Les Cévennes qui sont vraiment magnifiées par toute la lumière... Alors Alain, c'est le réalisateur, mais il ne faut pas oublier Claire Mathon, qui est la Chef Op, qui avait eu le César pour "Portrait de la jeune fille en feu". Donc vraiment, les Cévennes, les Causses, tout ça c'est sublimé. Puis ça fait partie de l'histoire.

Des projets pour la suite ?
J'espère que tout ça, que la sortie du film, ça va permettre d'avoir plus de projets. Là, je vais tourner dans "Le Négociateur" une série TF1. Et voilà. Après, je suis en attente.

OK, merci Sébastien !

Mais de rien.