DJ Slade
L'instant Talent
30/05/2024 - Lu 9960 foisTu es né où et quand ?
À Cholet, le 18 mars 1982.
C'est quoi ton vrai nom ?
Nicolas Quesson.
Et DJ Slade, ça vient d'où ?
Alors, DJ Slade... C'est surtout que j'aimais bien la sonorité de "Slade". Ça ne veut pas forcément dire quelque chose en fait. Mais pour la petite anecdote, ça vient d'un jeu vidéo. J'aimais bien un personnage qui s'appelait Slade.
Comment es-tu arrivé à la musique ?
En fait, je pense que j'ai toujours aimé la création en général. Donc en gros, j'adorais inventer des choses, dessiner. Et puis j'ai eu assez rapidement, à l'école primaire, un petit clavier et j'ai commencé à composer mes premiers morceaux.
Au collège, je pense que c'est une période un peu charnière pour beaucoup, mais en tout cas pour moi, au collège, j'ai découvert le rap français avec IAM, NTM...
C'est un peu les gros classiques, mais après je me suis intéressé à tous ces sons, ces univers. Et puis petit à petit, je me suis forgé aussi une culture musicale en allant chercher un peu ailleurs aussi. Mais voilà, je suis vraiment parti du rap français à la base.
C'est quoi ton métier ?
Mon métier...
Alors producteur musical, DJ et formateur MAO.
Et même plus précisément, professeur de Musique Assistée par Ordinateur au Conservatoire.
"MAO"... tu nous expliques ?
Alors MAO, c'est simplement composer de la musique en s'aidant d'un ordinateur. Donc aujourd'hui, un peu tous les jeunes qui veulent commencer à faire de la musique se mettent naturellement sur un ordinateur, une application. Donc c'est assez naturel.
D'élève à prof... un petit mot sur le Conservatoire ?
Je suis venu en 2006 pour l'ouverture de ce studio et de tout ce pôle Musiques actuelles et j'étais dans la première salve d'artistes accompagnés. Moi, je faisais déjà des morceaux, je composais déjà, mais j'avais besoin pour aller plus loin, d'apprendre des techniques de sons. Donc j'ai vraiment appris ça grâce à Laurent Pataillot qui a un peu monté tout ça et qui a accompagné des groupes pendant des années. Et maintenant je suis très content de revenir ici et puis de prendre le relais où c'est à moi aussi de montrer ce qu'il est possible de faire avec mon expérience perso. Entre temps, j'ai eu des expériences de groupe, donc ça me permet d'avoir aussi un recul. Et puis il y a un aspect pro parce que je reste aussi intermittent, je reste pro à côté, donc c'est ça qui est chouette.
C'est quoi un bon son ?
Si on parle techniquement, il y a des petites choses à savoir : est-ce que le son est trop compressé ? Il y a beaucoup de dynamique ?
Est-ce qu'il y a trop d'aigu, trop de grave ? Là, moi, je peux travailler là-dessus justement avec mes élèves sur l'aspect technique. Après l'aspect artistique, on a tous nos histoires et nos parcours. Un bon son pour moi ne sera pas forcément un bon son pour quelqu'un d'autre.
Tu nous en dis plus sur "Red Baron" ?
Ouais Red Baron en fait, c'est un peu mon, pas mon alter ego, mais on va dire un autre pseudo parce que pour moi j'ai DJ Slade où je m'exprime avec ma culture électro hip hop et mes influences.
Et Red Baron, je suis plus allé dans une direction actuelle, avec des techniques un peu plus actuelles on va dire. Donc l'idée c'était d'avoir un autre nom pour repartir un peu, presque à zéro, sur un projet où je vais encore plus à fond dans la trap, le rap un peu plus contemporain on va dire.
Des projets pour la suite ?
Je continue aussi à faire de la réalisation artistique dans mon home studio. Je travaille avec différents groupes et donc je fais en sorte que le mixage... Je m'occupe du mixage et parfois même du mastering. Donc voilà, je continue à travailler là-dessus. Donc je suis aussi ouvert à tout groupe ou projet qui serait intéressé de travailler avec moi.
"Le message est passé ! Merci Nicolas."
Super, merci !