Christophe, responsable de la protection des captages
Toujours là pour vous
02/04/2024 - Lu 19580 foisRencontre avec Christophe, responsable de la protection des captages
Je m'appelle Christophe, j'ai 54 ans. Je suis le responsable de la cellule de protection des captages au sein de la direction de l'Environnement et du service Eau potable - Espaces naturels et je suis au service des Choletais depuis 1996. Mon métier consiste à mettre en place des programmes qui permettent de protéger et d'améliorer la qualité de l'eau pour le captage de Ribou et de la Rucette pour permettre d'avoir une eau de meilleure qualité avant les usines de production d'eau potable.
On va par exemple replanter des haies en rupture de pente, dans le sens inverse de la pente, pour permettre l'infiltration de l'eau et son auto épuration.
On accompagne beaucoup les agriculteurs là aussi à remettre en place sur les zones où ils produisent des zones tampons.
Dernièrement, on a planté à peu près quatre kilomètres de haies sur talus qui vont permettre en fait d'arrêter l'eau, qu'elle s'infiltre et qu'elle soit filtrée avant d'arriver dans le lac.
Avec les collègues des services municipaux des communes de l'aire d'alimentation de captage, on les a accompagnés à ne plus utiliser de pesticides, par exemple pour l'entretien des espaces verts et des voiries.
Et ça bien avant que la réglementation leur interdise. On va aussi transformer des aménagements qui ont été réalisés dans les années 1980, où les toutes les zones ont été drainées et transformées avec des fossés de drainage. Et là, on est en train de retravailler tous ces secteurs là, tout le chemin de l'eau pour que l'eau soit auto-épurée tout au long de son transit.
Ce qui me plaît dans mon métier, c'est de travailler sur un projet qui sert à améliorer la vie quotidienne des Choletais.
La protection de la qualité de l'eau, c'est hyper important puisque l'eau, c'est le premier aliment qu'on consomme. Travailler à ce projet là d'amélioration de la qualité de l'eau, ça, c'est mon premier moteur.
Et le deuxième, c'est qu'en fait, c'est un travail qui nécessite d'aller voir beaucoup de gens, des acteurs économiques, dont on parlait tout à l'heure, les agriculteurs, les industriels et il y a beaucoup de relationnel à avoir avec eux pour les accompagner à changer. Donc en gros, il faut être pédagogue, diplomate, prendre son temps.
Et ça c'est quelque chose de cette partie du métier qui me motive.