Comment a commencé l’aventure Osmoz et quel est votre concept ?

Neil (rap) : L’aventure a commencé fin août quand on a fait un séminaire dans une maison de campagne. Il y avait une grande table qui nous a rappelé le concept de l’émission Grünt qui fait des émissions de freestyle avec des rappeurs. Un mois plus tard, le groupe choletais La Pièce a sorti sa version de ce même concept. Ça a été l’élément déclencheur pour qu’on se lance. Nos clips vont être consacrés aux sessions live. Le but est de transporter chaque épisode dans une énergie différente en fonction des lieux, comme le premier épisode où on était à la campagne.

François (batterie) : On est un groupe de potes. On fait de la musique ensemble. Osmoz, c’est l’union de ce collectif avec les différents environnements que l’on veut aborder. Ça correspond à notre direction artistique.

Away (mixage) : Chaque endroit a pour nous une signification en termes de musicalité que l’on a envie de transmettre. On utilise nos instruments, clavier, batterie, donc l’acoustique se différencie des autres sessions live, qui sont très instrumentales avec des productions électroniques.

Iris (rap)  : Il y a quelque chose de vintage dans le rap qu’on produit. On est quasiment tous passés par les départements musiques actuelles ou jazz du Conservatoire et forcément ça nous a laissé une marque qui fait aujourd’hui la recette qu’on utilise dans notre musique.

Côté pratique, comment ça se passe ?

Iris : Away réalise la composition de base, sur laquelle on ajoute notre touche. C’est un système de création collective.

Away  : Pour le premier épisode, on a tout enregistré dehors. J’ai fait en sorte qu’on sente cette réverbération naturelle, tout en atténuant les éléments parasites, comme le vent ou le retour de la batterie.

Iris : On a fait de belles rencontres grâce à ce projet qui nous a menés à une création artistique qui ne vient pas que de nous cinq. On a travaillé avec un cadreur, un monteur, un dessinateur, essentiellement des jeunes.

François : Ce qu’on veut aussi transmettre, c’est qu’on est une génération qui peut faire de beaux projets. On a tout fait nous-mêmes.

Quels sont vos projets pour la suite ?

Neil : On essaie de s’ouvrir à la scène. On aura bientôt notre premier concert. On a aussi envie de se lancer dans une tournée cet été.

Away : Pour les sessions live, on veut qu’à chaque épisode, on ait cette sensation de renouveau. Ça prend du temps. On veut surtout être satisfaits de ce qu’on produit.