A découvrir sur Saint-Hilaire-du-Bois
Le bourg se compose de trois maisons du XVe siècle et d’un ensemble de maisons uniformes reconstruites au XIX e siècle. Leurs angles bordés de briques, leurs corniches ornées de dentelures de briques ou de génoises spécifiques au sud de la Loire, sont à remarquer.
» Au détour des routes, vous pourrez observer une croix de chemin du XVIIIe siècle au lieu-dit La Galinière, ainsi que les fermes de La Génière et de La Petite Tremblaye avec leur ordonnance du XIXe siècle, la ferme de la Promenade du XVIe siècle et le manoir de l’Épinay.
» Le moulin du XVIIe siècle, sis 11 rue du Moulin, ne laisse désormais apercevoir que le reste de sa tour et son toit et la motte féodale, dite Motte aux fées, est visible après la déviation sur la gauche, en direction de Vihiers.
» Tuffeau et briques ornées de losanges émaillés bruns alternent sur les murs du Château du Coudray-Montbault (XIIIe et XVe siècles), à l’intérieur duquel les ruines du prieuré Saint-Jacques, une mise au tombeau en pierre du XVIe siècle et le gisant d’un seigneur.
» De fondation carolingienne, l’église Saint-Hilaire porte le vocable d’un des premiers évêques (303-367) du diocèse de Poitiers dont elle dépendait. Lors de la restauration des enduits du chœur de l’église, d’anciennes fresques des XIVe et XVIIe siècles ont été découvertes et restaurées en 1993. Cette église est répertoriée "Églises accueillantes en Anjou".
Les fresques de l'église
Vous venez de faire un retour dans le temps de plus de 1 000 ans !
Construite au début du XI e siècle, l’église de Saint-Hilaire-du-Bois était à l’origine composée de la nef principale, prolongée par le chœur et de deux absidioles. Ces dernières existent toujours mais elles ont été murées lors de l’installation de deux retables au XVII e siècle. L’église a subi des transformations au fil des siècles.
Tous en chœur : lumière sur les fresques ! Comme c’est souvent le cas, elles étaient recouvertes d’un enduit en plâtre et d’un faux doubleau.
On imagine la jolie surprise pour les ouvriers en charge de la remise en état ! Elles datent du XI e et du XIII e siècle. Vous les voyez ? Les quatre personnages avec une tonsure ! On trouve le même genre de fresques dans la cathédrale de Poitiers.
Vous l’avez remarqué ce bandeau noir peint que l’on appelle une litre funéraire, juste au-dessus des boiseries ? Ici, ce sont les écus aux couleurs de François Le Porc de la Porte, qui n’était autre que le seigneur de Vezins.
Le saviez-vous ? Saint-Hilaire-du-Bois appartenait à la paroisse de Vezins à cette époque.
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