Grippe aviaire - Mesures de prévention pour les propriétaires de volaille

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La région des Pays de la Loire est particulièrement touchée cette année par l’épidémie de grippe aviaire. Un risque sanitaire dont les particuliers doivent également tenir compte s’ils possèdent des volailles dans leur jardin.

Le ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation renouvelle les mesures de biosécurité à appliquer dans les basses-cours pour les propriétaires de volailles et autres oiseaux captifs destinés uniquement à une utilisation personnelle, non commerciale.

Il leur est ainsi demandé de prendre les précautions suivantes :

  • exercer une surveillance quotidienne de leurs oiseaux,
  • aucune volaille (palmipèdes et gallinacées) de la basse-cour ne doit entrer en contact direct ou avoir accès à des volailles d’un élevage professionnel,
  • limiter l’accès de la basse-cour (l’endroit où sont détenus les oiseaux) aux personnes indispensables à son entretien,
  • protéger le stock d’aliments des oiseaux sauvages ainsi que l’accès à l’approvisionnement en aliments et en eau de boisson des volailles,
  • protéger et entreposer la litière neuve à l’abri de l’humidité et de toute contamination, sans contact possible avec des cadavres,
  • ne jamais utiliser d’eaux de surface : eaux de mare, de ruisseau, de pluie collectée… pour le nettoyage de l’élevage,
  • si les fientes et fumiers sont compostés à proximité de la basse-cour, ils ne doivent pas être transportés en dehors de l’exploitation avant une période de stockage de deux mois. Au-delà, l’épandage est possible,
  • réaliser un nettoyage régulier des bâtiments et du matériel utilisé pour la basse-cour.

"Nous sommes vraiment face à une crise sans précédent, trois fois plus importante que ce qu’a pu connaître le Sud-Ouest, précise Sylvie Rochais, vice-présidente de l’Agglomération du Choletais aux Affaires agricoles. Aujourd’hui, tous les particuliers doivent garder leurs volailles confinées et les déclarer auprès de la Direction départementale de la protection des populations. À défaut, il peuvent être verbalisés. Il faut vraiment qu’ils se rendent compte de la situation et qu’ils ont un devoir d’accompagnement dans cette crise, ajoute l’élue. 5 000 à 6 000 emplois sont en jeu."
 

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» Arrêté préfectoral