La Banque alimentaire en appelle à la solidarité

Mise à jour le 14/04/2025 - Lu 11750 fois

Désormais présidée par Dominique Roulet, l’antenne choletaise participe à cet effort collectif, ces vendredi 25 et samedi 26 avril, dans 14 magasins de Cholet et Maulévrier.

Facultative voilà quelques années, la collecte départementale de la Banque alimentaire est aujourd’hui indispensable à chaque printemps, en Maine-et-Loire, tant les stocks de l’association peinent à se remplir après l’opération nationale de novembre. Désormais présidée par Dominique Roulet, l’antenne choletaise participe à cet effort collectif, ces vendredi 25 et samedi 26 avril, dans 14 magasins de Cholet et Maulévrier, afin de pouvoir continuer à accompagner les quelque 250 foyers, représentant 2 200 personnes, qu’elle soutient mensuellement.

"Nous avons toujours autant de bénéficiaires, des travailleurs pauvres, des femmes seules avec des enfants, des retraités aussi, à qui sont distribués chaque semaine des colis" précise Jacques Péquin, bénévole. Encore faut-il avoir assez de marchandises à fournir. "Les ramasses dans les grandes surfaces sont désormais très réduites. La dernière collecte a été bonne, mais les dons qui sont versés en caisse, malgré leur augmentation sensible, ne nous permettent pas d’acheter plus de produits, en raison de l’inflation" poursuit le volontaire.

Les Choletais sont donc invités à faire preuve de générosité une nouvelle fois, en offrant conserves de légumes ou poisson, lait, pâtes, confitures, chocolat, café, sucre, farine, huile, petits-déjeuners, produits d’hygiène, à l’occasion de leurs achats pendant ces deux journées de collecte.

Deux heures pour les autres

Plutôt que des denrées ou de l’argent, ils peuvent aussi donner… du temps.
"Nous avons besoin de 330 bénévoles pour assurer les permanences. Des collégiens, sensibilisés dernièrement à l’aide alimentaire, vont certainement nous rejoindre, ainsi que des lycéens et des étudiants, heureux de cette expérience enrichissante, annonce François Gauduel, responsable de la collecte. Pour une meilleure organisation, nous sollicitons toutefois des bras supplémentaires. Il ne s’agit que de deux heures à consacrer aux autres…"