A découvrir sur La Séguinière

» L’église Notre-Dame de l’Assomption (classée Monument Historique) est bâtie à l’emplacement de l’église primitive du XIe siècle, ancienne dépendance de l’Abbaye de Saint-Michel-en-l’Herm. L’édifice a été entièrement reconstruit pour sa partie ancienne, sous la Renaissance par Charles Du Plessis et Louise de Montfaucon-Saint-Mesmin. Leurs blasons se trouvent en de nombreux endroits de l’édifice. L’église a été agrandie et surélevée vers l’est, entre 1858 et 1860.
Plusieurs points sont à remarquer dans l’église : les voûtes sculptées de la nef sud, de la nef centrale, les vitraux contemporains dont les thèmes sont pour partie, les Guerres de Vendée, et pour partie, la vie du Père de Montfort qui est venu à La Séguinière en 1713 et 1715 et l’horloge qui possède une sonnerie sur l’air de l’Inviolata.

» La chapelle Notre-Dame de Toute Patience est dédiée à la Madeleine et faisait partie des dépendances du prieuré de Saint-Laurent des Gâts de La Romagne. Les dimensions actuelles datent de la grande mission de 1713 du Père Grignion de Montfort. Elle abrite Notre-Dame de Toute Patience, statue de la Vierge en poirier qui aurait été sculptée par le Père de Montfort. Le choeur date des XII et XIIIe siècles.
Cette chapelle fait partie du réseau Églises accueillantes en Anjou.

» Le vieux pont sur la Moine est un monument à trois arches en meulière de granit (XVe siècle), arcs brisés avec brise-lames sur la face en amont. Le pont de La Séguinière est resté le seul point de passage sur la Moine jusqu’au milieu du XIXe siècle.
Témoin de cinq siècles d’histoire, ce vieux pont est aujourd’hui entièrement restauré, en partie par l’association Histoire et Patrimoine.

La grotte de Bibi

Les bords de la Moine, dans cette commune, ont été aménagés sur le site dit du Moulin de la Cour.

Très prisé des promeneurs, la faune et la flore y sont riches. Mais pas seulement ! Si vous suivez à pied le sentier qui longe la Moine, une belle surprise vous attend.

Une grotte dite de Bibi est nichée, là, dans une petite clairière, au pied d’un rocher, près d’une source.
On imagine la joie des enfants du pays qui se donnaient rendez-vous ici pour construire la grotte avec les pierres du coteau et y abriter la Vierge, sculptée par l’Abbé (1940). Pour y accéder, un petit pont en pierre permet d’enjamber le ruisseau de la Morbailloue.

Ce lieu est un véritable havre de paix, la nature est saisissante. En chemin, prenez le temps d’écouter l’eau qui ruisselle, d’observer les oiseaux et de contempler les chênes centenaires.
Dans cette grotte, on pouvait boire l’eau de la source ; boire en latin se dit "bibere", à l’indicatif parfait "bibi", j’ai bu.
Pour les plus romantiques d’entre vous, on dit aussi que la grotte de Bibi est un lieu de rencontre des amoureux pour se faire des… bibis ! À vous de choisir.

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