Programme festif

Ce samedi 1er juin, Le May en fête débutera à 9h30, avec une balade historique au départ de la prairie de l’étang, commentée par l’association May… moire.

À 12h, au cercle, un apéritif sera offert par l’Énergie, en la présence de producteurs maytais et de la Batterie fanfare, suivi à 13h d’un pique-nique participatif, à la prairie de l’étang. De là, les festivités débuteront à 15h, avec les associations sportives et culturelles de la commune qui présenteront leurs activités. À 19h, la chorale Humains invite la population à établir le record de la plus grande chorale, en remplissant le stade n° 1. Les Maytais souhaitant y prendre part peuvent venir munis du document déposé dans leur boîte aux lettres, avec les paroles de la chanson. De retour à la prairie de l’étang, à 19h30, l’association Naostyle proposera une démonstration de foot freestyle, avant que l’ambiance ne monte d’un cran à 20h30, avec le concert de June, puis la Banda del Mayor. Le feu d’artifice, tiré à 23h30, sera suivi de la prestation du Groupe sans nom qui fera danser au rythme de sa musique, pour clôturer cette journée festive.

Chaque année, la Municipalité maytaise permet à une association de mettre en valeur ses activités en s’associant à l’événement Le May en fête. Cette année, c’est la fédération Énergie qui est particulièrement à l’honneur lors du rendez-vous qui se tiendra ce samedi 1er juin. Depuis 120 ans, cette fédération chapeaute une vingtaine d’associations, donnant ainsi au May-sur-Èvre un dynamisme associatif remarquable. Grâce à cette diversité, la commune propose une multitude d’animations et d’activités pour tous, résultant de la cohésion des nombreux bénévoles et de la municipalité qui s’investissent pleinement.

Énergie, 120 ans d’histoire

L’association Énergie, telle que nous la connaissons aujourd’hui, trouve ses racines en 1904 sous l’impulsion de l’abbé Tessedre, principalement investi dans les activités culturelles du "patro-énergie". Dès ses débuts, l’association, dont le premier président était le curé Doisy, a diversifié ses activités, notamment avec la création de la "clique" (précurseur de la Batterie fanfare), ainsi que des sections de gymnastique et d’escrime. Dans le contexte post-guerre de 1870, marqué par la perte de l’Alsace-Lorraine, la France se préparait à un éventuel conflit, incitant les Français à se perfectionner en gymnastique pour développer leurs capacités physiques et en escrime pour cultiver leur esprit guerrier. La devise du patro, "plutôt mourir que trahir", était arborée sur tous les drapeaux des sections.
Dans les années qui ont suivi, vers 1909, une équipe de football a été formée, puis plusieurs associations sportives et culturelles ont vu le jour par la suite. Les premiers locaux du "patro-Énergie" étaient situés au presbytère, sous la sacristie. Plus tard, un deuxième espace, situé rue Saint-Louis, comprenait une salle de réunion et une salle multifonctionnelle pouvant être transformée en salle de théâtre puisqu’une section a vu le jour à ce moment-là. En 1952, le "patroÉnergie" s’est finalement installé de manière permanente dans les locaux actuels, rue Honoré-Neveu.