Diplômées de l’École supérieure d’Art et de Design TALM1, Anne Lebréquer et Maëlle Bléteau dialoguent avec les collections d’art du musée en exposant plusieurs œuvres, sur deux parcours distincts.

Dans le cadre de la résidence « Itinérance activée » à Cholet, en partenariat avec l’École d’Arts du Choletais et l’École supérieure d’Art et de Design TALM d’Angers.

Anne Lebréquer

Le travail d'Anne Lebréquer est essentiellement composé d'installations et de sculptures dans lesquelles les lignes apparentes figurent des armatures mises à nu de squelettes en souffrance ; elles viennent recomposer, porter, relier ou nouer des formes vidées ou blessées, des fragments de corps d’animaux, ou des béances. Il est souvent question du corps, de l'homme, de l'animal ou du corps social et de la condition de se tenir debout, entre gravité et pesanteur.
Composées de matériaux porteurs d’une symbolique forte, ses installations témoignent d'une vulnérabilité, d'un équilibre précaire, d'un élan, d'un sursaut, d'une tension, d'un instinct, d'un dégagement sans choisir vraiment.

Maëlle Bléteau

Pour l'artiste, la lumière la plus importante est celle qu’on ne voit pas. C'est pourquoi elle s'est orientée vers la photographie expérimentale pour essayer de révéler l’invisible.
Elle joue avec le concept de l’image tangible pour proposer une réalité alternative, mélangeant réalité et fiction.
Son approche se porte sur la mémoire, la ruine mais aussi l’océan, notamment sur un aspect mélangeant écologie et fantasmagorie de celui-ci, tout cela à l’aide d’un élément prédominant, l’eau. L’eau comme matière fantasmée, comme matérialité en tant que telle, comme élément propice à créer une histoire.

Visuels :
À gauche : Cyanotype grand format de Maëlle Blétaeu (détail), photo : Maëlle Bléteau
À droite : Écorché d'Anne Lebréquer (détail) - Photo Vincent Corbière